Martial Raysse

Martial Raysse — Nouveau Réalisme
Naissance : Golfe-Juan, Alpes-Maritimes, France
Nationalité : Française
Mouvement : Pop art à la française
Formation : Autodidacte, d’abord inspiré par la peinture et la poésie
Parcours artistique
Martial Raysse commence par exposer des assemblages d’objets trouvés et de plastiques colorés dans les années 1950. En 1960, il devient cofondateur du Nouveau Réalisme aux côtés d’Arman, César, Klein ou Tinguely. Très vite, il s’oriente vers un style inspiré de la publicité et du pop art, utilisant néons, photographies et couleurs fluorescentes. Installé un temps aux États-Unis, il adopte ensuite une peinture figurative nourrie de références classiques (Ingres, Titien), tout en conservant une critique ironique de la société de consommation et de l’image. Son œuvre évolue entre expérimentation et retour à une peinture plus traditionnelle.
Œuvres majeures
Made in Japan – La Grande Odalisque (1964) – Relecture pop et fluorescente du tableau d’Ingres, icône du Nouveau Réalisme.
Peinture à haute tension (1965) – Œuvre combinant photo et peinture, jouant sur l’érotisme et la consommation.
L’Année dernière à Capri (1962) – Assemblage d’objets et de plastiques colorés, critique de la culture du loisir.
America America (1964) – Série colorée inspirée de la société de consommation et du rêve américain.
Ici plage, comme ici-bas (2012) – Fresque monumentale (7x17 m) exposée au Centre Pompidou, vision critique et mythologique de notre époque.
Style et influences
Détournement de l’art classique avec des moyens pop et publicitaires.
Usage des couleurs fluorescentes, néons, plastiques et objets industriels.
Critique sociale mêlée à une poésie picturale.
Reconnaissance et héritage
Lauréat du Prix Rubens en 1966.
Rétrospective majeure au Centre Pompidou (2014).
Ses œuvres figurent dans les collections du Centre Pompidou, du MoMA et de la Tate.
Citation
« L’art est une hygiène. »